Le divan au centre de la cure analytique

Toute psychanalyse passe par l’invitation au divan. Le divan apporte toute la détente nécessaire à l’analysant qui dans cette position allongée et les yeux fermés, va pouvoir se concentrer sur l’émergence des souvenirs et du refoulé qu’il va exprimer librement. Progressivement l’affect se manifeste (décharge émotionnelle) c’est ce que l’on nomme l’abréaction* pour se libérer du souvenir traumatique. Le souvenir reste présent mais apaisé.

*Abréaction : Décharge émotionnelle par laquelle le sujet se libère de l’affect relié au « dit » souvenir perturbateur.

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La Psychanalyse investi le champ inconscient, la mémoire et ses souvenirs, elle s’attaque au refoulé, sans oublier les rêves qui apportent de la matière à l’analyse. C’est un travail à but thérapeutique très  riche et complet.

La position du divan apporte lâcher prise et détente, pas d’intellectualisation, ça part comme ça vient, c’est ce que l’on nomme « la libre association ».

Le Psychanalyste est positionné en retrait et accompagne son analysant en l’interrogeant dans ses souvenirs. Il est présent, bienveillant et actif dans ses propos, respectueux face à la règle fondamentale de toute analyse qui passe par la livraison de son histoire la plus intime, « on ne retient rien, on dit tout » ça se libère par la parole. Il a pour rôle d’activer le contre transfert.

Le Psychanalyste assure la protection de tout ce qui lui est livré soumis et respectueux du  code de déontologie qui garantit le secret professionnel.

Le divan est une épure et instaure rapidement le lâcher prise, pourquoi s’en priver ?!